Astrologie de John Muir : Dernier article de la mini-série astrologique estivale.
Astrologie de John Muir : une quête de liberté intérieure
J’avais prévu de publier ce dernier volet plus tôt, mais des imprévus professionnels ont retardé sa sortie. Je n’ai pas non plus eu le temps d’écrire l’article sur la saison de la Vierge cette année – il est déjà sur ma to-do list pour l’année prochaine. Merci pour votre patience 🌿.
Cet article clôt la mini-série estivale consacrée à John Muir.
Dans le premier, je présentais un tour d’horizon astrologique de sa vie et de sa quête de sens.
Dans le deuxième, nous avons exploré son enfance écossaise et son exil vers l’Amérique.
Le troisième s’attachait à son amour de la nature, de l’inventeur au défenseur passionné des paysages sauvages.
Avec ce dernier article, je vous propose de plonger dans ce que son thème astral révèle : une liberté intérieure farouche, nourrie de solitude et d’authenticité.

La liberté intérieure et la solitude, comme une évidence
Un solitaire moderne, amoureux des montagnes
John Muir n’a jamais cherché à rentrer dans les cases. Dès qu’on voulait l’enfermer (école, église, carrière brillante…) il s’échappait. Sa vraie inspiration, il la trouvait dehors, seul, en marchant dans la montagne.
Avec un simple bout de pain pour tout bagage, il pouvait passer des semaines à dormir à la belle étoile. La solitude n’était pas pour lui un isolement, mais une fidélité à la simplicité et à la vérité. Il fuyait les foules, mais s’enflammait dès qu’il s’agissait de Nature. Parce que là-haut, dans la lumière brute des sommets, il se sentait libre. Vivant.
Son thème astral reflète ce besoin d’autonomie. Avec Mars conjoint Pluton sur son Nœud Nord en Bélier, cela suggère qu’il était appelé à vivre sans détour, dans l’expérience brute, en tranchant avec ce qui ne lui convenait pas. Son Uranus conjoint Vénus en Poissons pouvait lui donner une créativité libre et anticonformiste, qui ne pouvait s’épanouir qu’en dehors des cadres imposés. Il est possible que cette énergie l’a poussé à refuser les honneurs et les carrières toutes tracées, pour choisir le dépouillement et la liberté.
Un thème astral qui parle de dépouillement
John Muir aurait pu avoir une tout autre vie. Il avait un don incroyable pour l’invention : machines agricoles, horloges, outils… Ses créations étaient saluées, parfois brevetées. Il aurait pu faire fortune. Mais il refusait de monnayer ce qui, pour lui, relevait d’un don naturel, libre.
On peut imaginer qu’il y avait dans son rapport à la création, une pureté, presque un voeu de pauvreté, qui venait droit du coeur (Uranus en Poissons conjoint à Vénus : une manière Uranienne de vivre sa liberté, sa créativité, opposé à Jupiter rétrograde en Vierge : l’idéal d’une beauté désintéressée, d’une intelligence qui ne cherche ni profit, ni pouvoir).
Il choisit alors une autre voie. Celle du dépouillement. Celle de l’éthique. Une vie sans compromis, où il refuse de sacrifier la beauté à l’efficacité, ou le vivant à la rentabilité. Je crois que c’était un appel du coeur.
Dans son thème, avec Mars conjoint Pluton en Bélier, sur son Nœud Nord, on sent une urgence à vivre ce que la vie a de plus brut. C’est un appel presque karmique à expérimenter la puissance nue de l’existence.
Chez lui, sa vérité se trouvait dans chaque pas dans la montagne, chaque nuit passée sous la tempête, ce qui participait de cette alchimie intérieure.
Et Saturne rétrograde en Scorpion, en tension avec le Noeud nord, souligne aussi le besoin de se détacher des cadres familiaux ou d’une autorité trop lourde, pour bâtir une structure plus intime, plus personnelle.
Cela me laisse penser que son dépouillement était le fruit d’un choix profond, presque spirituel : vivre selon ses propres lois, en accord avec ce que la Nature lui soufflait.

La liberté intérieure
Tout dans son thème raconte cette liberté.
Cette vie atypique, si cohérente avec son thème astral, ne cherchait ni confort ni reconnaissance. John Muir était détaché de la réussite matérielle, des honneurs, de la reconnaissance sociale. Car il refusait d’être capturé (Jupiter rétrograde en Vierge, opposé à Uranus).
Ce n’est pas un hasard si son Soleil en Taureau, en bel aspect à Jupiter, lui donnait ce lien profond à la terre, à la lenteur, à la stabilité, mais sans aucun matérialisme. Rien dans son thème n’indique l’attachement aux plaisirs ou aux possessions.
Ajoutons encore Neptune en Verseau, symbole d’un idéalisme collectif et d’une écologie visionnaire, et la Lune en Poissons, profondément mystique, fusionnelle avec le vivant. Là encore, le thème astral raconte une âme ouverte à plus grand qu’elle, où la solitude n’est jamais vide, mais habitée par l’invisible.
En fait, on peut tout à fait dire que John Muir n’a jamais fui le monde : il l’a embrassé tout entier, en choisissant de n’en garder que l’essentiel.

Un cœur pudique, l’amour comme horizon lointain
La timidité et l’idéalisation des sentiments
John Muir n’a jamais vraiment cherché l’amour, en tout cas il n’en donne pas l’impression dans ses récits.
Pourtant il portait en lui une immense capacité d’amour, presque mystique (Vénus et Lune en Poissons), mais teintée d’une grande pudeur. Comme si s’exposer risquait d’ouvrir une brèche trop vaste dans un monde intérieur déjà riche.
Mettre des mots sur ses émotions lui semblait probablement difficile (Mercure en Taureau opposé Saturne rétrograde en Scorpion: peur de « mal dire », de ne pas être à la hauteur, de trop exposer ce qui est précieux en lui).
Il était profondément timide, sauf quand il parlait de Nature. Là, sa parole devenait fluide et poétique (Mercure sextile Lune et Vénus en Poissons : animé par ce qu’il aime, son discours devient poétique, vibrant, habité). Uranus en Poissons conjoint à Vénus apportait une étincelle créative, une inspiration fulgurante, qui lui permettait de sortir de ses silences dès qu’il est animé par le monde du vivant. C’est comme si aimer la Nature lui permettait de dire ce qu’il n’osait pas dire de lui-même.
Le mariage tardif : aimer sans s’enchaîner
John Muir s’est marié tard, à 42 ans. Peut-être parce qu’il avait mis du temps à se sentir prêt à partager sa liberté. Vénus conjointe Uranus en Poissons évoque une quête d’union libre, impossible à enfermer. Même marié, il continuait à repartir seul dans les montagnes : comme si son lien au vivant passait avant tout.
Son amour n’était pas possessif, mais contemplatif. Il aimait sans vouloir s’enchaîner. Cela pouvait aussi être un amour teinté d’idéalisation, de blessures anciennes, d’une foi immense. Mais fragile, car il existe un doute sur la capacité à s’unir sans se perdre (Vénus en Poissons carré à Chiron). Cette sensibilité et sa timidité pouvaient nourrir une réserve affective, une crainte de la fusion, une méfiance vis-à-vis des engagements émotionnels trop contraignants. Car il pouvait y avoir une impression que le cœur pouvait se briser.
Ses émotions pouvaient être intenses mais contenues, intériorisées, jusqu’à ce que la maturité les laisse doucement s’exprimer (Saturne en Scorpion).
Son thème astral suggère qu’il ne pouvait s’épanouir que dans une union spirituelle et complice, où chacun suit son propre chemin (Mars conjoint Pluton en Bélier, sur son Nœud Nord).
Alors oui, il a aimé. Mais tard. Et à la condition que cet amour ne l’éloigne jamais de l’appel sauvage de la forêt.

Écrire pour transmettre l’essentiel
L’effort d’écrire face à la montagne vivante
Dans ses récits, John Muir dit qu’écrire n’était pas naturel pour lui. C’était un effort, parfois même une tension intérieure (Mars et Pluton conjoints au Nœud Nord en Bélier l’appelaient à l’action, au mouvement, à l’expérience vécue plutôt qu’au récit).
Son Mercure en Taureau opposé à Saturne rétrograde en Scorpion montre une pensée ancrée, patiente, mais parfois freinée par la pudeur, l’exigence ou l’autocritique.
On peut aussi noter Chiron en Gémeaux, qui parle d’une blessure autour de la parole : la crainte de ne pas trouver les mots justes, d’être mal compris ou de trop s’exposer (carré à Vénus et possiblement à la Lune suivant l’heure de Naissance). C’est comme si chaque mot devait franchir une épreuve, chercher une justesse intérieure avant de pouvoir être posé sur la page.
Ce qu’il aimait avant tout, c’était marcher, sentir la terre sous ses pieds, observer la faune et la flore. Il disait qu’il lui aurait fallu :
« deux vies : une pour marcher, et une autre pour l’écrire ».
L’écriture, elle, exigeait qu’il s’arrête, qu’il revienne en arrière, qu’il traduise ce qu’il avait vu en mots. Et face à la montagne, les mots lui semblaient si petits.
Ce Mercure suggère qu’il lui fallait du temps pour formuler ce qu’il ressentait. Et probablement du silence pour que les mots trouvent leur juste place.
Cela indique aussi qu’il n’écrivait pas pour faire plaisir ou séduire, mais pour transmettre ce qui lui semblait juste et vrai.
Le langage poétique d’un témoin de la Nature
Pourtant, il écrivait pour gagner sa vie mais aussi pour garder une trace de ce qu’il vivait. Parce que ses émotions intenses, nourries par sa Lune en Poissons, ne pouvaient pas rester muettes. Elles trouvaient un chemin dans les mots, portées par une sensibilité rare. John Muir captait les murmures de la Nature, se laissait traverser par l’émerveillement, et cherchait à en témoigner.
Avec cette Lune en Poissons, ses émotions pouvaient le pousser à partager les merveilles de la Nature, à les déposer dans le monde. Il voulait transmettre son amour inconditionnel pour ce lien qu’il ressentait, afin d’éveiller les consciences.
Mercure sextile Lune et Vénus en Poissons donnait à ses récits une dimension poétique, vibrante, habitée. Et avec Vénus conjointe Uranus en Poissons, son style était libre, inspiré, spontané : Il écrivait comme il ressentait, sans filtre, sans dogme. C’était une écriture sincère et émouvante.
Ainsi, même si la montagne l’appelait plus que la plume, il a su partager son émerveillement et faire de l’écriture un trait d’union entre son monde intérieur et celui des autres.
Héritage inspirant
John Muir a été un précurseur de l’écologie profonde, bien avant l’heure. Il laisse un héritage inspirant : la Nature peut nourrir l’âme et donner un sens à l’existence. Il nous rappelle qu’aimer la Nature, c’est aussi cultiver une liberté intérieure, faite de simplicité et d’authenticité.
Et dans un monde où tout s’accélère, son message résonne plus que jamais : retrouver l’essentiel, préserver le vivant, marcher en accord avec nos valeurs fondamentales.
J’ignore si John Muir aurait aimé qu’on explore son thème astral… mais je suis certaine qu’il aurait été surpris à l’idée qu’aujourd’hui encore, plus d’un siècle après sa mort, son lien au vivant continue d’inspirer.
Avec ce quatrième article, je referme la mini-série estivale consacrée à John Muir.
J’aimerais remercier toutes les personnes qui m’ont soutenue dans ce projet, ainsi que celles et ceux qui ont pris le temps de lire, de partager ou simplement de s’intéresser. Vos retours sont précieux : ils donnent vie à mes textes et à mes recherches.
Si cette série vous a touchée, n’hésitez pas à la partager autour de vous. Merci.
Le ciel de John Muir nous inspire à vivre plus librement, en accord avec notre nature profonde. Si tu ressens l’appel d’explorer ton propre ciel, ma consultation Des racines à ton chemin d’évolution t’accompagne dans cette exploration.
Je te souhaite de trouver ta liberté intérieure,
Belle journée,
Hélène 🧚♀️
🌿 𝑰𝒏𝒔𝒑𝒊𝒓𝒆́𝒆 𝒑𝒂𝒓 𝒍𝒂 𝑵𝒂𝒕𝒖𝒓𝒆 𝒆𝒕 𝒎𝒆𝒔 𝒓𝒂𝒄𝒊𝒏𝒆𝒔 𝒆́𝒄𝒐𝒔𝒔𝒂𝒊𝒔𝒆𝒔, 𝒋𝒆 𝒔𝒖𝒊𝒔 𝒇𝒐𝒓𝒎𝒆́𝒆 𝒂̀ 𝒖𝒏𝒆 𝒂𝒔𝒕𝒓𝒐𝒍𝒐𝒈𝒊𝒆 𝒄𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆́𝒆 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝒄𝒐𝒏𝒏𝒂𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒅𝒆 𝒔𝒐𝒊, 𝒆𝒏 𝒍𝒊𝒆𝒏 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒍𝒂 𝒄𝒓𝒐𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒑𝒆𝒓𝒔𝒐𝒏𝒏𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒆𝒕 𝒍𝒂 𝒑𝒔𝒚𝒄𝒉𝒐𝒍𝒐𝒈𝒊𝒆.
𝑱𝒆 𝒕’𝒂𝒊𝒅𝒆 𝒂̀ 𝒎𝒊𝒆𝒖𝒙 𝒕𝒆 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒓𝒆𝒏𝒅𝒓𝒆 𝒈𝒓𝒂̂𝒄𝒆 𝒂̀ 𝒖𝒏𝒆 𝒍𝒆𝒄𝒕𝒖𝒓𝒆 𝒑𝒆𝒓𝒔𝒐𝒏𝒏𝒂𝒍𝒊𝒔𝒆́𝒆, 𝒓𝒊𝒈𝒐𝒖𝒓𝒆𝒖𝒔𝒆 𝒆𝒕 𝒊𝒏𝒔𝒑𝒊𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆 𝒅𝒆 𝒕𝒐𝒏 𝒕𝒉𝒆̀𝒎𝒆 𝒂𝒔𝒕𝒓𝒂𝒍.
✨ 𝑻𝒐𝒏 𝒕𝒉𝒆̀𝒎𝒆 𝒂 𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒂̀ 𝒕𝒆 𝒓𝒆́𝒗𝒆́𝒍𝒆𝒓… 𝑬𝒕 𝒔𝒊 𝒕𝒖 𝒍’𝒆𝒙𝒑𝒍𝒐𝒓𝒂𝒊𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒎𝒊𝒆𝒖𝒙 𝒕𝒆 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒓𝒆𝒏𝒅𝒓𝒆 𝒆𝒕 𝒂𝒗𝒂𝒏𝒄𝒆𝒓 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒄𝒍𝒂𝒓𝒕𝒆́ ?
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