Astrologie d’un pionnier de l’écologie
Astrologie d’un pionnier de l’écologie
Cet article fait partie de la mini-série consacrée à John Muir, figure majeure de l’histoire environnementale et pionnier de l’écologie. Nous avons exploré :
- son thème d’un point de vue global (Astro-portrait John Muir : entre Nature, Intuition et quête de sens)
- et son enfance marquée par une éducation rigide (Lecture astrologique de John Muir : enfance écossaise et exil vers l’Amérique).
Je poursuis aujourd’hui avec l’astrologie d’un pionnier de l’écologie.
À travers son thème astral, nous allons voir comment un inventeur visionnaire, passionné de mécanique, est devenu un amoureux de la Nature puis un défenseur acharné des paysages sauvages.
Pour rappel, comme l’heure de naissance de John Muir n’est pas connue, je ne peux pas analyser son Ascendant ni les maisons astrologiques. Ce qui limite la lecture d’une grande partie de son thème qui reste dans l’invisible.
Enfin, j’ai également pris en compte vos retours sur les premiers articles. J’ai allégé la structure technique afin que la lecture soit plus fluide.
Les placements astrologiques que je cite entre parenthèses ne doivent pas être lus comme des vérités toutes faites. Avoir un Soleil en Taureau ou un Neptune en Verseau ne fait pas de nous automatiquement un amoureux de la Nature ou un poète. C’est toujours l’ensemble du thème astral qui donne du sens et révèle la subtilité d’une personnalité.
L’émerveillement de l’enfance
Dès son plus jeune âge, John Muir entretient un lien profond et intuitif avec la Nature (Soleil et Mercure en Taureau), comme s’il comprenait son langage unique. Il n’avait pas besoin de mots. Il la sentait, la ressentait.
John Muir percevait le monde comme un tout vibrant. Sa Lune en Poissons lui offrait certainement une empathie naturelle, une forte sensibilité et une réceptivité profonde, peut-être même un peu mystique.
Le vent dans les arbres, la lumière sur l’écorce, la forme parfaite d’une feuille éveillaient en lui une paix immédiate, presque sacrée. Il vivait les yeux levés vers les cimes, les mains dans la Terre, les pieds sur les rochers en bord de mer écossaise. Son rythme était déjà accordé aux saisons. C’est, sans doute, dans cette immersion sensorielle et douce, qu’est née sa vocation.
Il passait donc ses journées à grimper aux arbres, observer les oiseaux, courir dans les champs, marcher au bord de la mer. Il était fasciné par le vivant. Ce lien profond avec le monde sauvage n’a jamais cessé de le guider, comme un fil rouge tout au long de sa vie.
L’inventeur visionnaire
Des machines nées de son imagination
Dès son plus jeune âge, John Muir révèle également un esprit inventif exceptionnel, marqué par une ingéniosité hors du commun.
À l’adolescence, il conçoit des mécanismes complexes, des horloges, des outils agricoles. Il explique d’ailleurs qu’il se levait en pleine nuit pour noter une idée ou bricoler un mécanisme. Ce qui peut s’expliquer par les placements de Mercure en Taureau sextile à Vénus en Poissons, Uranus en Poissons conjoint à Vénus, Neptune en Verseau.
Là où (de nos jours) un autre enfant aurait demandé un jouet, lui fabriquait un système mécanique. Son esprit visionnaire fonctionnait de manière méthodique (Mercure en Taureau sextile à Vénus en Poissons, Uranus en Poissons conjoint à Vénus). Il avait ce don d’imaginer (Neptune en Verseau), de sentir. John Muir rejetait les contraintes et refusait de se plier aux règles établies. Il fallait que ça vienne profondément de lui (Uranus opposé à Jupiter rétrograde).
Le refus du profit
Alors, il y avait chez lui un feu, un besoin d’agir, de matérialiser, de rendre concret ce qui le traversait comme une intuition vive (Mars et Pluton en Bélier conjoints au Nœud Nord). Il est possible que l’invention était une façon de survivre, de respirer, de s’affirmer dans un monde qui, déjà, lui paraissait trop étroit. C’était pour lui comme une bulle.
John Muir ne créait pas pour les autres, encore moins pour l’argent. Jamais il n’a voulu vendre ce qu’il créait. Il refusait qu’on mette un prix sur ses idées. Ce qu’il construisait, c’était pour le plaisir pur de créer, pour le défi, ou simplement parce que c’était beau, utile, juste. (Vénus en Poissons conjointe à Uranus).
Mais malgré ce talent évident, il ne choisira jamais la voie de l’ingénierie ou de l’industrie.
L’accident qui change tout
Car en 1867, alors qu’il est en plein retour de Saturne en Scorpion, un accident bouleverse son existence. Tout a failli basculer.
Alors qu’il exerçait dans une usine, un incident survint : un outil projeté violemment le toucha à l’œil. Il fut plongé dans le noir. Et à ce moment là, il crut devenir aveugle.
Ce fut un effondrement. Mais aussi une renaissance (cela correspond à son retour de Saturne en Scorpion notamment). Il se retrouve contraint de suspendre ses activités mécaniques, comme si le destin l’obligeait à redéfinir sa trajectoire.
Au même moment, Jupiter en opposition à son Jupiter natal et Neptune en transit conjoint à son Nœud Nord en Bélier viennent dissoudre ses certitudes, initiant un bouleversement majeur dans sa vie. Désormais, il veut Vivre.
Et cela se manifeste par un véritable appel du monde sauvage (comme il l’appelle). La rigueur de Saturne l’amène à questionner le sens de son travail, tandis que Neptune lui offre une vision élargie, une sensibilité nouvelle où l’observation devient sa première source d’inspiration.
Ses années d’inventions marquèrent une étape créative et prometteuse. Mais à partir de là, John Muir va réorienter toute cette énergie vers une autre mission : la préservation et la défense la Nature.
C’est ce basculement, de l’inventeur au défenseur, qui marque une nouvelle étape de son chemin de vie. Celui de la contemplation et de la transmission de ses découvertes.
Une connexion sacrée à la nature
Marcher, marcher encore
Quand la vue lui revint, il sut. Il ne vivrait plus jamais comme avant. John Muir partira. Il marchera. Il écoutera les arbres, les rivières, les pierres. Et il ne fera plus marche arrière.
Son Neptune est carré au Soleil peut indiquer une crise floue et initiatique, un tournant d’âme. Mars et Pluton en Bélier, la volonté de se redéfinir à travers l’épreuve, une décision radicale.
Alors il a commencé à marcher. John Muir pouvait marcher des jours entiers dans les bois, les poches vides, l’estomac creux, une croûte de pain et quelques baies pour seul repas, les yeux brillants de joie. Il poussait son corps jusqu’à ses limites, comme s’il n’avait plus d’importance dès lors qu’il était dehors, libre (on retrouve une forme d’abandon des placements en Poissons et Neptune).
La Nature comme refuge
Ainsi, il pouvait rester des heures à observer un insecte, un ruisseau, un rayon de soleil sur l’herbe, sans ressentir la moindre impatience.
Il ne contemplait pas la Nature comme un décor, mais comme un être vivant dont il faisait partie. Une présence vivante, une compagne (sûrement), une maison, son refuge. Il n’y allait pas pour fuir le monde, mais pour y revenir.
« Aller dans les bois, c’est rentrer chez soi », écrivait-il.
Une vie de dépouillement
Son amour de la Nature est devenu son chemin vital, une mission d’âme. (Mars et Pluton en Bélier, conjoints au Nœud Nord : une vitalité extrême, une énergie de guerrier au service d’un idéal plus grand que lui).
John Muir a dormi à la belle étoile, il s’est perdu en montagne, a marché dans la neige sans manteau. Il est tombé malade dans les marais à cause du paludisme, souvent au bord de l’épuisement. Il risquait sa vie dans des tempêtes de neiges ou sur des parois instables, uniquement pour observer la lumière sur une colline ou écouter le souffle d’une cascade (on sent le côté extrême de Mars conjoint Pluton en Bélier).
Et cette mise en danger n’était probablement pas une folie de jeunesse, ni une bravade. C’était une manière d’être au monde, en nudité totale, sans filtre. Une manière d’honorer la Terre. Il n’avait besoin de rien de plus : la beauté d’un sommet, la ligne d’un tronc d’arbre, la respiration d’un torrent lui suffisaient.
Ce dépouillement n’était pas un manque : c’était une richesse. Il cherchait la vérité nue, la vie dans son expression la plus brute. (Pluton et Mars en Bélier, conjoints au Nœud Nord : mise en « danger » comme chemin de vérité).
La spiritualité du vivant
Je ne crois pas que c’était de l’inconscience. En tous cas, je ne l’ai pas ressenti comme ça dans ses récits.
Je crois que pour lui c’était naturel, normal. C’était une sorte d’abandon mystique, une soif de dépouillement, d’absolu, un désir de fusion totale avec les éléments.
Comme si chaque pas dans la forêt le rapprochait un peu plus de lui-même et de l’essentiel. (Lune en Poissons conjointe à Vénus et Uranus : une sensibilité immense, presque mystique, tournée vers l’union avec le vivant).
Il parlait des plantes comme de personnes, des rochers comme de vieux sages. C’était sa manière d’être au monde.
Il y avait dans sa façon de s’immerger dans les paysages quelque chose d’intime. Il disait :
« Les montagnes appellent et je dois y aller ».
Et il y allait pour répondre à un appel intérieur, presque sacré.
On peut imaginer qu’il voyait une présence divine dans chaque brin d’herbe. D’ailleurs, il l’écrit très simplement :
“Les forêts d’Amérique… sont les forêts les plus délicieuses du monde. Dieu a pris soin de ces arbres, les a sauvés de la sécheresse, des maladies, des avalanches, et de mille tempêtes et inondations. Mais il ne peut pas les sauver des imbéciles..”
Et aussi :
“Je préfèrerais être dans les montagnes en pensant à Dieu que dans l’église en pensant aux montagnes.”
Yosemite, refuge sacré
La nature, pour lui, n’était pas une fuite du monde : c’était le monde.
Il ne cherchait pas à se couper de la société. Mais à vivre selon des lois plus vastes, plus vraies. Celles du vivant. Celles de la Nature.
Son amour pour les montagnes, surtout celles de Yosemite ou la Sierra Nevada touchait au sacré. Pour lui, ce n’étaient pas de simples paysages, mais son refuge. C’était là qu’il se sentait vraiment lui-même. Il ne se contentait pas de les observer : il les gravissait, les explorait, s’y fondait.
Une foi universelle
Ce n’était pas la religion qui le guidait, mais une foi plus vaste : une foi dans la Nature elle-même. Pas besoin de dogmes : les arbres, l’eau, la pierre, le vent suffisaient. (Vénus en Poissons, Neptune en Verseau : spiritualité naturelle, universelle, foi dans le vivant pas dans les institutions).
Il vivait une spiritualité incarnée, corps et âme réunis dans l’expérience du vivant. (Uranus en Poissons : liberté par la sensibilité. Jupiter rétrograde en Vierge : observation minutieuse, dévotion du détail).
Et dans cette foi vivante, il s’imposait une vie d’une rigueur extrême. Il marchait seul, s’asseyait des heures face à un lac, écoutait les oiseaux. Son quotidien se résumait à du pain, quelques baies, et le calme absolu. Un dépouillement total. Il mangeait peu, parfois jusqu’à la limite de la survie.
La beauté du monde était son unique bien. (Saturne rétrograde en Scorpion : rigueur intérieure, autodiscipline extrême, dépouillement spirituel au service de la beauté – Soleil en Taureau : lenteur, stabilité, enracinement dans le monde sensible).
Un pionier de l’écologie
C’est un naturaliste dans l’âme (Mercure en Taureau sextile Lune/Vénus en Poissons), un pionnier de l’écologie (Uranus conjoint Vénus en Poissons, en opposition à Jupiter rétro en Vierge).
Son thème exprime à la fois un amour visionnaire et mystique de la Nature (Vénus/Uranus en Poissons), et une écologie pratique, précise, presque artisanale (Jupiter rétro en Vierge), soutenue par un enracinement profond dans la Terre (Soleil en Taureau).
Je crois que son lien à la Nature, c’était cela : corps, cœur, âme réunis dans un même pas en avant. Une manière de vivre où chaque brin d’herbe était sacré. Où le temps ralentissait. Où l’on retrouvait, peut-être, le sens profond de l’existence.
La Nature était, pour lui, la compagne, l’initiatrice, l’épreuve et la consolation. Et dans cette relation totale, physique, presque spirituelle, il a trouvé son vrai langage.
Astrologie d’un pionnier de l’écologie
La prise de conscience
John Muir n’aimait pas seulement la Nature. Il la défendait. De toutes ses forces. C’était le combat de sa Vie.
Il n’a jamais cessé de s’ériger contre ceux qui la piétinaient au nom du profit, de la commodité ou de l’ignorance.
Sa prise de conscience vint probablement quand il accompagna un berger et ses moutons dans les montagnes. Et les troupeaux dévastèrent tous les pâturages. Il vit de ses yeux la violence de cette destruction.
Nous sommes en 1868, Mars et Neptune transitent alors sur son Noeud Nord, Pluton et Mars natals en Bélier, comme un appel brutal à son chemin d’évolution. Au même moment, Vénus transitait son Chiron en Gémeaux, venant mettre en lumière une blessure liée à la compréhension et à la transmission. Comme si son rôle n’était pas seulement d’observer, mais aussi de donner voix à ce qu’il voyait.
Plus tard, dans les années 1880 / 1890, il assiste à l’abattage massif des séquoias par les scieries. Ces blessures infligées à la Terre éveillent en lui une indignation irréversible. On peut y voir l’écho du transit d’Uranus en Vierge, activant son Jupiter rétrograde et plus tard, en Balance, activant son Noeud Sud : une tension créatrice qui l’appelle à défendre la Nature avec plus de force.
L’appel du combattant
Ce combat intérieur se lit très clairement dans son Thème Astral. Mars et Pluton, tous deux en Bélier, sont conjoints au Nœud Nord.
Mars, c’est l’instinct du pionnier ; Pluton, la force de transformation ; le Bélier, le courage, la volonté, la détermination. Placés sur son chemin d’évolution (Noeud Nord), c’est un appel à l’action, vital, irrépressible. Impossible pour lui de rester spectateur : il devait protéger les espaces sauvages, initier, défendre, influencer.
Et on peut imaginer que son Soleil en Taureau ajoutait à cette ardeur un enracinement concret, une fidélité profonde au vivant. Protéger la Terre n’était pas une idée abstraite : c’était sa mission vitale.
Un engagement spirituel
Pour autant, son combat n’était pas simplement matériel. Neptune, en sextile à ce Nœud Nord, reliait sa mission à une quête spirituelle : défendre la Nature, c’était préserver un lien sacré entre l’homme et l’Univers.
Mais son engagement n’était pas naïf. La tension entre Uranus en Poissons opposé à Jupiter en Vierge accentuait encore cette conscience. Il percevait probablement les dissonances entre l’idéal spirituel et la réalité concrète. Il voyait clair dans les hypocrisies du monde moderne.
John Muir dénonçait les touristes grossiers, les bergers inconscients dont les troupeaux dévoraient les prairies fragiles. Chaque mégot, chaque clôture, chaque déchet abandonné dans les bois était pour lui une blessure au vivant. C’était un danger au fragile écosystème des montagnes. Et il n’hésitait pas à l’écrire.
L’écriture comme arme – Astrologie d’un pionnier de l’écologie
Alors, il écrivait ces paysages, les dessinait, les contemplait avec le cœur. Son écriture était empreinte d’une poésie profonde (Vénus en Poissons conjointe à Uranus, Lune en Poissons : amour inconditionnel du vivant. Neptune en Verseau : idéal écologique visionnaire. Soleil en Taureau : enracinement profond dans la matière, sens du concret et de l’harmonie naturelle.).
Il marchait des jours sans croiser âme qui vive. Et quand enfin il s’arrêtait, c’était pour mettre sur papier ce qu’il avait vu. Ses mots, comme ses croquis naïfs, étaient pleins d’un émerveillement d’enfant et d’une poésie presque biblique. (Jupiter rétrograde en Vierge : précision contemplative ; Lune en Poissons : mystique du vivant).
Le temps, lui aussi, il l’abordait autrement. Il ne courait pas. Il contemplait. John Muir écoutait. Il s’arrêtait. Cette lenteur, ce respect du rythme naturel, résonnait avec une part profonde de lui. (Soleil en Taureau : lien à la lenteur, à la stabilité dans la matière, à la présence incarnée).
Avec Chiron en Gémeaux, il portait probablement une blessure liée à la communication, la compréhension du monde. Mais cette blessure devint sa force. Pluton sextile à Chiron en Gémeaux lui donnait la capacité d’éveiller et de guérir par les mots.
Ainsi, s’il préférait marcher en silence, il savait que ses écrits pouvaient transformer les consciences. Ses articles, ses lettres, ses récits étaient autant de graines semées. Il écrivait pour protéger, pour transmettre, pour éveiller.
De Yosemite à Roosevelt
Sa détermination l’amena jusqu’aux sphères du pouvoir (ou plutôt le pouvoir vint à lui).
Yosemite deviendra un parc naturel en 1890*.
Puis, en 1903, Théodore Roosevelt, président des Etats-Unis, alla à la rencontre de John Muir dont il connaissait les écrits.
Ainsi, ils ont parcouru les forêts de Yosemite ensemble, dormirent aux pieds des séquoias. Car pour John Muir, ce n’était que sur place qu’il pouvait plaider sa cause auprès du Président. Et ce dernier a vu de ses propres yeux la nécessité de préserver ces paysages..
De cette rencontre est née une série de décisions politiques majeures. Yosemite fut placé sous la pleine responsabilité du gouvernement fédéral américain, garantissant, à l’époque, une protection plus stricte.
Elle inspira aussi la création d’autres parcs nationaux et un mouvement de préservation à grande échelle.
Cependant, John Muir n’était pas un homme politique. Pour moi, d’après ses récits, il était la Voix de la Nature, de la Terre.
D’un point de vue astrologique, en 1903, Pluton en Gémeaux formait un sextile à sa conjonction natale Mars-Pluton en Bélier. Donc ici, on parle bien de pouvoir.
Cet aspect de puissance et d’alliance symbolise à merveille cette rencontre. La force pionnière de John Muir (Mars – Pluton – Noeud Nord en Bélier) trouve un relais auprès du pouvoir politique (Pluton en transit en Gémeaux). Cela ouvre la voie à une transformation collective.
Cette amitié inattendue entre un président et un naturaliste marqua un tournant décisif pour la protection des paysages américains.
* En 1984, alors que l’héritage de Muir perdurait, Yosemite obtenait le statut de site du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Un héritage vivant
Et si aujourd’hui encore, des paysages comme ceux de la Sierra Nevada ou du Yosemite sont restés intacts, c’est parce que cet homme, guidé par sa conscience (Mars-Pluton-Nœud Nord en Bélier, Neptune en sextile, Uranus-Jupiter en tension créatrice), a écouté sa mission et l’a suivie sans relâche. Parce que pour lui, défendre la nature, c’était défendre la vie même.
John Muir meurt à 76 ans, loin des montagnes et forêts qu’il aimait tant, une veille de Noël, dans un hôpital de Los Angeles. Pourtant, son esprit demeure dans chaque sentier préservé, chaque arbre millénaire qu’il appelait ses compagnons.
Il fut un précurseur de l’écologie profonde (bien avant que le mot n’existe). Cela témoigne d’une vision avant-gardiste. Enfin, il laisse derrière lui bien plus qu’un héritage écologique : une vision, un amour inconditionnel du Vivant, et cette certitude que la Nature, si on sait l’écouter, peut nous sauver.
Astrologie d’un pionnier de l’écologie : À méditer aujourd’hui
Plus d’un siècle après John Muir, l’héritage qu’il a protégé de toutes ses forces (Yosemite, la Sierra Nevada, les séquoias géants) reste encore aujourd’hui menacé.
Aux États-Unis, les parcs nationaux connaissent des menaces récurrentes :
- projets d’exploitation minière ou pétrolière aux abords des zones protégées,
- assouplissements législatifs permettant des constructions,
- sur-fréquentation touristique qui fragilise les écosystèmes.
- Et plusieurs monuments naturels ont même vu leurs surfaces protégées réduites, rouvrant la porte aux exploitations privées.
Aujourd’hui encore, les débats persistent : comment préserver l’intégrité de ces territoires face aux pressions économiques et politiques ?
Cette question résonne directement avec l’héritage de John Muir : défendre la nature n’est jamais acquis une fois pour toutes, c’est un combat vivant, à poursuivre génération après génération.
Son combat, mené avec une intensité farouche, nous rappelle que protéger le vivant, c’est protéger la vie elle-même.
A suivre dans le dernier épisode…
Et pourtant… derrière l’image du militant infatigable, il y avait aussi un homme plus intime, plus discret. Un homme de solitude, de silence, parfois en décalage avec le monde qui l’entourait.
C’est cette dimension plus personnelle (son besoin de liberté, sa réserve affective, et sa relation à l’écriture) que nous explorerons dans le dernier volet consacré à John Muir.
Lire le thème astral de John Muir, c’est aussi un peu comme lire le tien : un langage subtil qui révèle un chemin de vie, des épreuves, des émerveillements. Si tu as envie d’explorer ton propre thème et de découvrir comment il éclaire ton chemin, je propose des consultations individuelles :
En conclusion, j’espère que cet article sur l’Astrologie d’un pionnier de l’écologie t’a plu.
Je te retrouve bientôt pour le tout dernier épisode de cette mini-série estivale sur l’astro-portrait de John Muir.
HÉLÈNE 🧚♀️
🌿 𝑰𝒏𝒔𝒑𝒊𝒓𝒆́𝒆 𝒑𝒂𝒓 𝒍𝒂 𝑵𝒂𝒕𝒖𝒓𝒆 𝒆𝒕 𝒎𝒆𝒔 𝒓𝒂𝒄𝒊𝒏𝒆𝒔 𝒆́𝒄𝒐𝒔𝒔𝒂𝒊𝒔𝒆𝒔, 𝒋𝒆 𝒔𝒖𝒊𝒔 𝒇𝒐𝒓𝒎𝒆́𝒆 𝒂̀ 𝒖𝒏𝒆 𝒂𝒔𝒕𝒓𝒐𝒍𝒐𝒈𝒊𝒆 𝒄𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆́𝒆 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝒄𝒐𝒏𝒏𝒂𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒅𝒆 𝒔𝒐𝒊, 𝒆𝒏 𝒍𝒊𝒆𝒏 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒍𝒂 𝒄𝒓𝒐𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒑𝒆𝒓𝒔𝒐𝒏𝒏𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒆𝒕 𝒍𝒂 𝒑𝒔𝒚𝒄𝒉𝒐𝒍𝒐𝒈𝒊𝒆.
𝑱𝒆 𝒕’𝒂𝒊𝒅𝒆 𝒂̀ 𝒎𝒊𝒆𝒖𝒙 𝒕𝒆 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒓𝒆𝒏𝒅𝒓𝒆 𝒈𝒓𝒂̂𝒄𝒆 𝒂̀ 𝒖𝒏𝒆 𝒍𝒆𝒄𝒕𝒖𝒓𝒆 𝒑𝒆𝒓𝒔𝒐𝒏𝒏𝒂𝒍𝒊𝒔𝒆́𝒆, 𝒓𝒊𝒈𝒐𝒖𝒓𝒆𝒖𝒔𝒆 𝒆𝒕 𝒊𝒏𝒔𝒑𝒊𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆 𝒅𝒆 𝒕𝒐𝒏 𝒕𝒉𝒆̀𝒎𝒆 𝒂𝒔𝒕𝒓𝒂𝒍.
✨ 𝑻𝒐𝒏 𝒕𝒉𝒆̀𝒎𝒆 𝒂 𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒂̀ 𝒕𝒆 𝒓𝒆́𝒗𝒆́𝒍𝒆𝒓… 𝑬𝒕 𝒔𝒊 𝒕𝒖 𝒍’𝒆𝒙𝒑𝒍𝒐𝒓𝒂𝒊𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒎𝒊𝒆𝒖𝒙 𝒕𝒆 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒓𝒆𝒏𝒅𝒓𝒆 𝒆𝒕 𝒂𝒗𝒂𝒏𝒄𝒆𝒓 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒄𝒍𝒂𝒓𝒕𝒆́ ?
Découvre mon compte instagram.
Vous pouvez retrouver la mini‑série estivale complète “Astro‑portrait de John Muir” :
- Astro‑portrait de John Muir : entre Nature, Intuition et quête de sens
- Lecture astrologique de John Muir : enfance écossaise et exil vers l’Amérique
- Astrologie d’un pionnier de l’écologie : John Muir de l’inventeur au défenseur de la Nature
