Aujourd’hui, je partage avec vous mon coup de coeur lecture de cet été. J’ai lu « Circé » de Madeline Miller.
Alors que l’automne est bien installé, et qu’il invite à revenir à Soi, à ralentir, je trouve que c’est le meilleur moment pour réouvrir le coin lecture de mon blog (Menu – blog – Mon coin lecture). Je l’avais effectivement laissé à l’abandon depuis plusieurs années par manque de temps. Mais n’allez pas croire que je n’ai pas lu ces dernières années… bien au contraire !
Je reviens donc avec ma lecture coup de coeur de cet été. Un livre qui m’a transporté dans le temps et l’espace.
Astrologie et Mythologie Grecque
Depuis le mois de janvier, je me forme à l’astrologie holistique non prédictive. Elle. est passionnante car elle permet une meilleure connaissance de Soi. Je vous en reparlerai très vite d’ici la fin de l’année. Cette formation est une révélation et elle m’a donné envie de me reconnecter à la Mythologie Grecque (notamment) que j’adorai quand j’étais au collège.
J’ai découvert ce livre grâce au compte Instagram de Sophie (unsigneunstyle) que j’ai rencontré lors d’un atelier lors de ma formation en astrologie. Je te remercie très sincèrement pour cette merveilleuse découverte.
Quatrième de couverture « Circé » de Madeline Miller
« Fruit des amours d’un dieu et d’une mortelle, Circé la nymphe grandit parmi les divinités de l’Olympe. Mais son caractère étonne. Détonne. On la dit Sorcière, parce qu’elle aime changer les choses. Plus humaine que céleste, parce qu’elle est sensible. En l’exilant sur une île déserte, comme le fut jadis Prométhée pour avoir trop aimé les hommes, ses pairs ne lui ont-ils pas plutôt rendu service ? Là, l’immortelle peut choisir qui elle est. Demi-déesse, certes, mais femme avant tout. Puissante, libre, amoureuse… »
Synopsis
« Circé » de Madeline Miller revisite l’histoire de Circé, fille d’Hélios, dieu du Soleil et de Persé, décrite comme naïade, gardienne des fontaines et des ruisseaux dans le roman. Au début de son existence, elle semble transparente et sans aucune importance aux yeux de ses pairs et de sa propre famille et est victime de nombreuses moqueries. En effet, elle n’a pas la beauté de sa mère ni les pouvoirs de son père. Elle ne semble d’ailleurs pas avoir de pouvoirs.
Jusqu’au jour où elle découvre son don : la sorcellerie à travers sa connexion à la Nature. A partir de là, elle est redoutée par les dieux et son entourage prend une décision radicale en l’exilant sur une île déserte AEaea.
Je m’arrête là pour la description de son histoire car le mieux c’est que vous lisiez le livre !
Mon avis
« Circé » de Madeline Miller est une pépite tant je l’ai trouvé passionnant. A travers son histoire, on redécouvre la mythologie. C’est comme si Circé faisait le lien entre chaque histoire de la mythologie Grecque : Prométhée, Hermès, Ulysse, le Minotaure, Dédale, Télémaque, Athéna et bien d’autres. Mais on découvre surtout la quête de Soi de Circé. Qui est-elle ? En quoi peut-elle être utile ? Dans quel domaine excelle-t-elle ?
En observant le caractères des divinités, on découvre certains archétypes du zodiaque.
Mais avec Circé, j’ai voyagé à travers les archétypes de la sorcière verte du signe de la Vierge à l’archétype de la sorcière Chamane du signe du Scorpion en passant par les basses et hautes vibrations de chaque signe.
Mais j’y ai surtout vu l’archétype de la Femme insoumise, libre, qui à force de pratiquer, de se connecter aux éléments, à la Nature, trouve sa place en tant que femme indépendante et prend confiance en elle. Elle comprend qui elle est, sa valeur, son courage, ses potentiels mais aussi ses défis, ses faiblesses. Jusqu’à s’opposer à Athéna et à son père Hélios pour sauver ce qu’elle a de plus précieux et afin de vivre sa vie comme elle l’entend.
Un Passage que j’ai particulièrement aimé
« Je scrutai de nouveau la forêt. Hier – était-ce seulement hier ? – j’avais attendu que quelqu’un vienne me dire que je ne craignais rien. Mais qui ? Mon père, AEétès ? Voilà ce que signifiait l’exil : personne n’allait venir. Personne ne viendrait jamais. Bien qu’il y ait de la peur dans ce constat, après ma longue nuit de terreur elle me sembla légère et sans conséquence. J’avais éliminé l’essentiel de ma lâcheté en transpirant un bon coup. Une étincelle joyeuse l’avait remplacée. Je ne serais plus un oiseau en cage, trop borné pour s’envoler alors même que les portes sont ouvertes.
Je m’enfonçai dans ces bois, et ma vie commença. »
Vous l’aurez compris, si vous aimez la mythologie, les légendes, je ne peux que vous conseiller de lire ce livre. Et n’hésitez pas à me dire quel a été votre coup de coeur de l’été.
Prenez soin de vous,
